On a testé pour vous: le surf

Aaah l'Australie... l'opéra de Sydney, les Kangourous et... le surf ! Tout ça fait un peu parti du paysage australien comme on se l'imagine et ce n'est pas un mythe. Berceau des marques Quicksilver et Rip Curl, lieu de tournage de Point Break, le continent offre des possibilités de surf sur toute sa moitié sud, quelle que soit la saison. Et les surfeurs, avec leur style inimitable sont omniprésents sur le littoral.


Les premières fois, en hiver dans le Victoria, nous n'arrivions pas a comprendre comment ces malades faisaient pour ce mettre à l'eau par 10°C à peine. Plus haut, vers Sydney, nous étions réveillés à 5h du matin par les chevelus qui partaient à l'assaut des vagues avant d’entamer leur journée de boulot. Ils étaient partout à Byron Bay, leurs corps parfaitement halés, les cheveux blond ondulés sur des yeux bleu profond, le visage angélique et souriant, des stéréotypes... tous. Une nouvelle religion?

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On a testé pour vous: le surf

A Margaret River, nos collègues faisaient tous parti de cette fratrie insouciante et les récits de leurs expériences aquatiques me mirent l'eau à la bouche. Ni une, ni deux, le rendez-vous était pris pour une première tentative d'approche avec Neptune.


Et me voici paré, dans la grisaille matinale, pour affronter les immenses rouleaux qui viennent se fracasser sur la grève. Je n'en mène déjà pas large à lutter contre le vent, dans ma petite combinaison moulante, pour transporter ma planche gigantesque jusqu'à l'écume. Le premier contact avec l'eau fraîche et salée est plutôt agréable. C'est vraiment vivifiant et mon corps protégé par l'épais windsuit ne subit pas les effets du froid.


Cette première journée sera essentiellement dédié aux tentatives de rester debout sur la planche. Malmené par la puissante houle, cent fois je chavire, cent fois je suis projeté vers la plage et cent fois je me relance dans la bataille pour enfin arriver à garder un semblant d'équilibre. Le soir même je me promet de ne plus jamais recommencer. Je suis fourbu, ne sent plus ni mes jambes ni mes bras et ai l'impression d'avoir subis un cycle de machine à laver. Sans compter le sable jusqu'au fond des oreilles.


Mais les jours suivants, le beau temps et l'acquisition de ma propre planche me motivent à me remettre à l'eau. Le calme spirituel de l'attente avant de choisir sa vague, l’adrénaline au moment de la lutte contre la puissance de l'eau, la sensation de pureté après avoir roulé-boulé dans le bouillon... Toutes les raisons sont bonnes pour avoir envie d'y retourner.

Et croyez moi, la journée de boulot qui suivit n'eût pas la même saveur après une heure de surf qu'après une heure de transports en communs.

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